Pas encore l'Argentine...
Il se glisse toujours quelque chose qui m'empêche de raconter mon voyage en Argentine (qui finira, si ça continue par devenir un trop...
https://lolagassin.blogspot.com/2011/04/pas-encore-largentine.html
Il se glisse toujours quelque chose qui m'empêche de raconter mon voyage en Argentine (qui finira, si ça continue par devenir un trop vieux souvenir), une conférence de Michel Onfray au Noga Hilton, à Cannes devant une salle comble ; l'ouverture à Nice, de l'Espace à Vendre, l'Espace à débattre de Bertrand Barodou et Ben, avec la foule des grands soirs ; un Ben, rappeur, crooner contry, slameur et j'en passe... accompagné de sa grande et belle guitariste blonde qui performait déjà au vernissage de Ben à l'hôtel Windsor...
Comme je ne vous raconterai pas combien j'ai embrassé d'amis, d'artistes,de politiques...ni que pour fuir cette foule, je me suis réfugiée chez un ami qui m'a offert un délicieux dîner en compagnie de deux charmants éphèbes... je me contenterai de glisser ici mon article de COTE comme résumé de cette ouverture qui a a fait le buzz (je déteste ce mot) sur la Côte !
"Réunis dans un même lieu, Bertrand Baraudou, un jeune loup de l’art de montrer, Ben, un vieux lion de l’art des mots, voilà un mélange qui risque d'être détonant ! C’est dans ce quartier de la Libération, qu’on dit plein de promesses, que cette alliance se concrétise pour le bonheur d’un public très contemporain et plus largement, de tous ceux qui ont la nostalgie de la boutique de Ben, rue Tonduti-de-l’Escarène, et plus tard, du « Centre du Monde ». Que sera cet endroit ? Un lieu pas comme un autre en tout cas, si l’on en croit les deux protagonistes. Pour Bertrand Baraudou dont la galerie, Espace A VENDRE, est fermée depuis le dernier printemps mais qui poursuit, à Paris, ses activités dans le Marais avec sa galerie Le Cabinet, c’est une volonté de continuer à soutenir la scène artistique émergente, locale, nationale et internationale. Pour la réouverture d’Espace A Vendre dans ce nouveau lieu, Baraudou présente, sous le titre d’Opening, une collective et festive (sic) qui réunit la plupart des artistes de la galerie. Pour Ben, c’est l’occasion d’exprimer une multitude d’interrogations et de désirs dont nous ne donnerons ici que quelques bribes, laissées dans leur jus… Espace à débattre : «J’aimerais que ce soit un lieu d’art ouvert au doute et à l’humour, à la création – où l’on se pose toutes les questions – Pourquoi l’art ? A quoi sert l’art ? Pour qui l’art ? Qu’est-ce que l’art ? Espace à vendre : Il y aura des livres : le Lettrisme, la poésie beatnik, Dada, le Futurisme, art d’aujourd’hui, création à Nice, biographies d’artistes, revues d’art ; mais aussi des livres en Nissart, en Occitan ; des livres de philosophie, d’érotisme, d’histoire de l’art, de science-fiction… et bien sûr : des œuvres contemporaines d’art brut, mes coups de cœur, des disques vinyle… le tout à des prix imbattables. Et pour communiquer : Un journal mensuel papier, un site et une newsletter sur le net, une boîte aux lettres pour vos démangeaisons. Et à donner : un grand bac, prenez, mettez, gratuit. Et à rencontrer : des artistes de passage, des critiques d’art, des belles femmes, des amis. Et comme activités : une maison d’édition, un bureau d’organisation d’expos, des débats ponctuels. Et comme expos : dans la mezzanine, une ou deux par mois toujours accompagnées d’un « pour et contre ». Et à regarder : un coin films expérimentaux, films Fluxus, performances. Et encore : vente de vérités et mensonges, magie le mardi, interprétation des rêves, rencontres amoureuses aléatoires. Et pour recevoir : 4 fauteuils, un frigidaire, un paperboard, un lit avec une couette pour se reposer, un appareil à café pour inviter George Clooney. Et à acheter : achat d’idée à partir de 5 euros. Et encore (…), Et encore(…). Et pour conclure : je ne vous le cache pas, cela va être difficile, où vais-je mettre tout ça ? "
HJG
Opening Le 9 avril 2011 2, rue Vernier 06000, Nice
COTE, avril 2011, n° 192