Les acquisitions récentes du MAMAC
Comprendre ce qui détermine le choix des œuvres des onze artistes achetées récemment par le MAMAC n’est pas chose facile. Certaines sont...
https://lolagassin.blogspot.com/2011/04/les-acquisitions-recentes-du-mamc.html
Comprendre ce qui détermine le choix des œuvres des onze artistes achetées récemment par le MAMAC n’est pas chose facile. Certaines sont essentiellement acquises par le musée, d’autres avec le soutien du FRAM* PACA, parfois doublé de l’appui d’un sponsor…
Cette cuisine interne ne crée pas de hiérarchie dans l’importance des œuvres, mais la participation financière des instances régionales renforce la légitimité de la plupart de ces choix. C’est le cas pour Palette d’artiste Katarina, une œuvre relativement tardive de Daniel Spoerri que le MAMAC se devait d’avoir, compte tenu de l’articulation essentielle de son programme : le rapport entre le Nouveau Réalisme européen et l'expression américaine de l'Art d'assemblage et du Pop Art. Pertinents, donc, les achats d’Untitled de Barbara Kruger, même s’il s’agit d’art politique, et de Untitled et Hero de Robert Longo, car ces artistes sondent l’importance des images et des symboles dans la culture populaire américaine. Le Sagittaire, don de Jean Dupuy, entre dans l’histoire du musée à double titre : le succès new-yorkais de l’artiste en 1968 et sa fréquente participation au mouvement Fluxus…
S’il faut trouver un dénominateur commun aux pièces (parfois deux) achetées à Pat Andrea, Denis Castellas, Valérie Favre, Gregory Forstner, Philippe Gronon, Stéphane Pencrea’ch, Alun Williams, disons, grosso modo, qu’on s’adresse là à des artistes de qualité, encore jeunes pour la plupart, tous peintres et figuratifs, excepté Gronon, qui ont plus ou moins un lien avec Nice et dont l’œuvre revisite l’histoire de la peinture.
* Les Fonds régionaux d’acquisition des musées (FRAM) ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national en 1982 à l’initiative de l’Etat, dans le cadre de la politique globale de décentralisation.
HJG
Promenade des Arts, Nice
Cette cuisine interne ne crée pas de hiérarchie dans l’importance des œuvres, mais la participation financière des instances régionales renforce la légitimité de la plupart de ces choix. C’est le cas pour Palette d’artiste Katarina, une œuvre relativement tardive de Daniel Spoerri que le MAMAC se devait d’avoir, compte tenu de l’articulation essentielle de son programme : le rapport entre le Nouveau Réalisme européen et l'expression américaine de l'Art d'assemblage et du Pop Art. Pertinents, donc, les achats d’Untitled de Barbara Kruger, même s’il s’agit d’art politique, et de Untitled et Hero de Robert Longo, car ces artistes sondent l’importance des images et des symboles dans la culture populaire américaine. Le Sagittaire, don de Jean Dupuy, entre dans l’histoire du musée à double titre : le succès new-yorkais de l’artiste en 1968 et sa fréquente participation au mouvement Fluxus…
S’il faut trouver un dénominateur commun aux pièces (parfois deux) achetées à Pat Andrea, Denis Castellas, Valérie Favre, Gregory Forstner, Philippe Gronon, Stéphane Pencrea’ch, Alun Williams, disons, grosso modo, qu’on s’adresse là à des artistes de qualité, encore jeunes pour la plupart, tous peintres et figuratifs, excepté Gronon, qui ont plus ou moins un lien avec Nice et dont l’œuvre revisite l’histoire de la peinture.
* Les Fonds régionaux d’acquisition des musées (FRAM) ont été mis en place sur l’ensemble du territoire national en 1982 à l’initiative de l’Etat, dans le cadre de la politique globale de décentralisation.
HJG
Promenade des Arts, Nice