Vincent Corpet, les derniers jours...
Le Puzzle de Vincent Corpet « (…) Il y a un tas d’autres arts, d’autres moyens d’expression qui permettent le commentaire, la peinture c’est...
https://lolagassin.blogspot.com/2010/04/vincent-corpet-les-derniers-jours.html
Le Puzzle de Vincent Corpet
« (…) Il y a un tas d’autres arts, d’autres moyens d’expression qui permettent le commentaire, la peinture c’est la seule justification pour moi aujourd’hui, c’est quand elle bloque tout commentaire (…). »
Après ça, étonnez-vous que Vincent Corpet ne soit pas le chouchou de la critique ! Et moi, que me reste-t-il à faire, si ce n’est de chercher dans ses boutades, et surtout dans le puzzle de sa peinture, le sens de son œuvre ?
Fascinée par le travail que j’ai sous les yeux comme par ce tonitruant personnage au physique à la Jacques Brel, moins les cheveux, je me plonge avec délectation dans le fascicule qui accompagne son exposition à Nice.
Vincent Corpet, avec une apparente désinvolture qui pourrait laisser croire qu’il se moque de son interlocuteur, donne dans ce texte de précieuses clés de lecture pour son œuvre, mais plus généralement sur ce devant quoi nous nous trouvons lorsque nous contemplons une image, ou plutôt, sur ce quelque chose qui « au départ était l’image »… L’enfant (nous), qui pendant ses cinq premières années se sert d’images pour percevoir le monde, les reconnaît, quelle que soit leur hiérarchie (haut, bas, gauche, droite). Ensuite, ayant appris à écrire, sa communication s’accélère mais il perd, en contrepartie, son pouvoir d’identification immédiate des choses.
A propos des titres des œuvres comme de leur appartenance à une série, Vincent Corpet préfère parler d’analogies. Les pièces ont un numéro d’inventaire et comme elles sont associées entre elles, leur totalité s’appelle « Puzzle ».
Comment lire alors ces grandes fresques mythologiques ? Comme un tout, qui peut être vu au sol, au mur, au plafond, dans l’esprit des peintures pariétales qui enchantent Corpet. Ces analogies qui n’obéissent à aucune logique formelle ou symbolique, sont des images qui se succèdent, se superposent, s’emboîtent, naissant les unes des autres et dont les compositions peuvent être des fragments de corps, des animaux, des végétaux ou bien même des objets du quotidien, des architectures… Ces souvenirs d’images engrangés par l’œil, par la mémoire instinctive, s’inscrivent au hasard et se combinent à l’infini.
HJG
Jusqu’au 16 mai 2010
Vincent Corpet à la plage et en ville
Galerie contemporaine du MAMAC
Galerie des Ponchettes
Paru dans COTE Magazine, N° 183, avril 2010
« (…) Il y a un tas d’autres arts, d’autres moyens d’expression qui permettent le commentaire, la peinture c’est la seule justification pour moi aujourd’hui, c’est quand elle bloque tout commentaire (…). »
Après ça, étonnez-vous que Vincent Corpet ne soit pas le chouchou de la critique ! Et moi, que me reste-t-il à faire, si ce n’est de chercher dans ses boutades, et surtout dans le puzzle de sa peinture, le sens de son œuvre ?
Fascinée par le travail que j’ai sous les yeux comme par ce tonitruant personnage au physique à la Jacques Brel, moins les cheveux, je me plonge avec délectation dans le fascicule qui accompagne son exposition à Nice.
Vincent Corpet, avec une apparente désinvolture qui pourrait laisser croire qu’il se moque de son interlocuteur, donne dans ce texte de précieuses clés de lecture pour son œuvre, mais plus généralement sur ce devant quoi nous nous trouvons lorsque nous contemplons une image, ou plutôt, sur ce quelque chose qui « au départ était l’image »… L’enfant (nous), qui pendant ses cinq premières années se sert d’images pour percevoir le monde, les reconnaît, quelle que soit leur hiérarchie (haut, bas, gauche, droite). Ensuite, ayant appris à écrire, sa communication s’accélère mais il perd, en contrepartie, son pouvoir d’identification immédiate des choses.
A propos des titres des œuvres comme de leur appartenance à une série, Vincent Corpet préfère parler d’analogies. Les pièces ont un numéro d’inventaire et comme elles sont associées entre elles, leur totalité s’appelle « Puzzle ».
Comment lire alors ces grandes fresques mythologiques ? Comme un tout, qui peut être vu au sol, au mur, au plafond, dans l’esprit des peintures pariétales qui enchantent Corpet. Ces analogies qui n’obéissent à aucune logique formelle ou symbolique, sont des images qui se succèdent, se superposent, s’emboîtent, naissant les unes des autres et dont les compositions peuvent être des fragments de corps, des animaux, des végétaux ou bien même des objets du quotidien, des architectures… Ces souvenirs d’images engrangés par l’œil, par la mémoire instinctive, s’inscrivent au hasard et se combinent à l’infini.
HJG
Jusqu’au 16 mai 2010
Vincent Corpet à la plage et en ville
Galerie contemporaine du MAMAC
Galerie des Ponchettes
Paru dans COTE Magazine, N° 183, avril 2010