Une semaine parisienne
Trois raisons de prendre la navette Nice /Paris : une visite à la famille, l’exposition Forstner , Ophuis , Pahlavi , Pencreac ’h à galerie...
https://lolagassin.blogspot.com/2010/04/une-semaine-parisienne.html
Trois raisons de prendre la navette Nice /Paris : une visite à la famille, l’exposition Forstner, Ophuis, Pahlavi, Pencreac’h à galerie Eva Hober *, la Foire d’art contemporain Art Paris et le salon du dessin.
Commençons par cette exposition au titre solennel « Sic transit gloria mundi » « Ainsi passe la gloire du monde », une variante de « memento mori », « Rappelle-toi que tu es mortel ».
Ce thème très à la mode chez les plasticiens qui ont tendance à mettre des crânes partout (celui de Damien Hirst nous saute à la mémoire) ne devrait pas leur faire oublier les anciens, Philippe de Champaigne, Holbein, Peter Claesz, les anonymes … et leurs « Vanités », ce brillant exercice de l’art occidentale du XVIIème siècle, particulièrement en Hollande.
Dans « Sic transit mundi »Il ne s’agit pas de crânes pour nous rappeler que tout est vanité mais de la représentation d’un drame en quatre tableaux. Quatre artistes –quatre peintres- Gregory Forstner, Axel Pahlavi, Ronald Ophuis, Stéphane Pencreac’h, sans grande illusion sur l’avenir du monde, ont choisi de peindre chacun une « station » de notre parcours humain. Pencreac’h traite du sexe, Pahlavi de l’amour, Ophuis de la violence, Forstner de la mort.
Très grandes toiles pour la plupart, elles enferment le spectateur dans leur univers. Difficile d’échapper à la représentation d’une copulation sans mystère, frontale et en relief même, de Penchreac’h. Encore plus dérangeante, ce viol dans un camp de concentration, une pièce qui se veut trop ouvertement scandaleuse pour être convaincante. « The last Chamber » de Gregory Forstner, en revanche, nous projette dans un monde entre vivants et morts, entre hommes et chiens, que nous nous ignorons et qui, par là même, nous fascine. Une émotion encore plus intense nous étreint devant « L’amour est plus fort que la mort » d’Axel Pahlavi. Délicat comme une porcelaine et comme elle, prêt à se briser, le portrait d’une jeune-fille au masque de clown triste, sur un lit défait…
*Galerie Eva Hober, 9 rue des Arquebusiers -75003. Paris
Commençons par cette exposition au titre solennel « Sic transit gloria mundi » « Ainsi passe la gloire du monde », une variante de « memento mori », « Rappelle-toi que tu es mortel ».
Ce thème très à la mode chez les plasticiens qui ont tendance à mettre des crânes partout (celui de Damien Hirst nous saute à la mémoire) ne devrait pas leur faire oublier les anciens, Philippe de Champaigne, Holbein, Peter Claesz, les anonymes … et leurs « Vanités », ce brillant exercice de l’art occidentale du XVIIème siècle, particulièrement en Hollande.
Dans « Sic transit mundi »Il ne s’agit pas de crânes pour nous rappeler que tout est vanité mais de la représentation d’un drame en quatre tableaux. Quatre artistes –quatre peintres- Gregory Forstner, Axel Pahlavi, Ronald Ophuis, Stéphane Pencreac’h, sans grande illusion sur l’avenir du monde, ont choisi de peindre chacun une « station » de notre parcours humain. Pencreac’h traite du sexe, Pahlavi de l’amour, Ophuis de la violence, Forstner de la mort.
Très grandes toiles pour la plupart, elles enferment le spectateur dans leur univers. Difficile d’échapper à la représentation d’une copulation sans mystère, frontale et en relief même, de Penchreac’h. Encore plus dérangeante, ce viol dans un camp de concentration, une pièce qui se veut trop ouvertement scandaleuse pour être convaincante. « The last Chamber » de Gregory Forstner, en revanche, nous projette dans un monde entre vivants et morts, entre hommes et chiens, que nous nous ignorons et qui, par là même, nous fascine. Une émotion encore plus intense nous étreint devant « L’amour est plus fort que la mort » d’Axel Pahlavi. Délicat comme une porcelaine et comme elle, prêt à se briser, le portrait d’une jeune-fille au masque de clown triste, sur un lit défait…
*Galerie Eva Hober, 9 rue des Arquebusiers -75003. Paris
jolie découverte que cette expo là, heureuse que tu en parles ici.
RépondreSupprimerici ou là j'espère que l'on se verra bientôt.
Katia Bourdarel