Paris, dessin à gogo
De quoi se payer une overdose de dessins puisque les intelligents organisateurs n’ont rien trouvé de mieux que de faire trois salons quasime...
https://lolagassin.blogspot.com/2010/04/paris-dessin-gogo.html
De quoi se payer une overdose de dessins puisque les intelligents organisateurs n’ont rien trouvé de mieux que de faire trois salons quasiment en même temps :
« Salon du dessin contemporain », Carrousel du Louvre, 25/28 mars
"Le salon du dessin 2010 », Place de la Bourse, 24/29 mars;
Et enfin, dans un hôtel particulier, le « Premier salon du dessin contemporain », que son organisateur, Jean-Yves Mesguich, définit ainsi auprès de sa jeune intervieweuse : « l’idée de faire un salon est de donner une nouvelle reconnaissance du dessin contemporain qui, quelque soit le médium et les mouvements artistiques, a toujours existé et n’avait aucune reconnaissance (…) ».
Si j’ai bien compris, moi qui suis allée au salon du dessin contemporain du Carrousel du Louvre, eh bien, je n’ai pas vu de dessins ! Elémentaire mon cher Mesguich !
Pas marathonienne pour un sou, je me suis contentée de ce salon (celui du Louvre) dont des amis collectionneurs m’avaient vanté les mérites l’an passé, et qui m’a plutôt déçue. Est-ce le choix du lieu qui est passé du Carreau du Temple au sous-sol du Louvre où bien le manque de pièces prépondérantes, globalement, on s’y ennuie un peu ; pas de vrai choc, mais n’est-ce pas bien souvent le but du dessin, d’être celui de l’étude, de la recherche pour arriver à plus fort, plus grand ? Allez, je vous le concède je ne suis pas une fanatique du dessin mais pourtant j’ai été époustouflée par les grands portraits de Gregory Forstner, proches de ses mêmes portraits en peinture, tracés à grands coups de noirs, à la fois puissants et raffinés, galerie Zink . Très forts aussi, en traits et couleurs, les petits formats de Robert Combas, galerie Hélène Trintignan. J’ai aimé, galerie Aline Vidal, les personnages d'Elika Hedayat, qui racontent, avec humour, la tragédie iranienne. Galerie martinethibaultdelachâtre, Achraf Touloub écrit avec surabondance de détails, une version contemporaine des miniatures persanes. Beaucoup de Ben chez Lara Vinci, Catherine Issert et à l’entrée du salon et pour finir en beauté, galerie Catherine Putman, les œuvres superbement émotives de Champion Metadier, une artiste dont on peut admirer quelques pièces au MAMAC de Nice.
Si j’ai bien compris, moi qui suis allée au salon du dessin contemporain du Carrousel du Louvre, eh bien, je n’ai pas vu de dessins ! Elémentaire mon cher Mesguich !
Pas marathonienne pour un sou, je me suis contentée de ce salon (celui du Louvre) dont des amis collectionneurs m’avaient vanté les mérites l’an passé, et qui m’a plutôt déçue. Est-ce le choix du lieu qui est passé du Carreau du Temple au sous-sol du Louvre où bien le manque de pièces prépondérantes, globalement, on s’y ennuie un peu ; pas de vrai choc, mais n’est-ce pas bien souvent le but du dessin, d’être celui de l’étude, de la recherche pour arriver à plus fort, plus grand ? Allez, je vous le concède je ne suis pas une fanatique du dessin mais pourtant j’ai été époustouflée par les grands portraits de Gregory Forstner, proches de ses mêmes portraits en peinture, tracés à grands coups de noirs, à la fois puissants et raffinés, galerie Zink . Très forts aussi, en traits et couleurs, les petits formats de Robert Combas, galerie Hélène Trintignan. J’ai aimé, galerie Aline Vidal, les personnages d'Elika Hedayat, qui racontent, avec humour, la tragédie iranienne. Galerie martinethibaultdelachâtre, Achraf Touloub écrit avec surabondance de détails, une version contemporaine des miniatures persanes. Beaucoup de Ben chez Lara Vinci, Catherine Issert et à l’entrée du salon et pour finir en beauté, galerie Catherine Putman, les œuvres superbement émotives de Champion Metadier, une artiste dont on peut admirer quelques pièces au MAMAC de Nice.
Illustration : Gregory Forstner