La féerie de Jean-Paul Goude
Grace revue et corrigée , photo peinte, New York 1978 J e n‘ai pas pour habitude de recopier les dossiers de presse, mais je dois ...
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Grace revue et corrigée, photo peinte, New York 1978 |
Je
n‘ai pas pour habitude de recopier les dossiers de presse, mais je dois reconnaître
que dans le cas de l’exposition « Une Introspection » de Jean-Paul Goude,
le Théâtre de la Photographie et de l’Image résume, dans les premières lignes
de son document, le positionnement particulier qu’occupe Goude dans le monde de
la photographie :
« Artiste-précurseur, manipulateur d’images, tour à
tour illustrateur, directeur artistique, photographe, réalisateur, Jean-Paul
Goude travaille aussi bien pour la presse, la musique que la publicité. Il est
avant tout un créateur qui a su inventer un style, un univers.
Cette exposition est une évocation « introspective » de l’œuvre de Jean-Paul Goude,
qui guidera le public depuis ses débuts à Saint-Mandé jusqu’à ses travaux les
plus récents. »
Voilà,
en gros, tout est dit ! Il ne vous reste plus maintenant qu’à plonger dans
cet univers à la fois féerique et quotidien que cet inventeur d’images,
coloriste de génie, nous offre dans les salles de ce musée, théâtre (comme le
dit son nom) parfait pour une telle mise en scène.
Nous
avons le privilège, grâce à Marie-France Bouhours (peut-être est-ce le moment
de dire à quel point la directrice de ce lieu fait un travail admirable), de
rencontrer, sans rendez-vous, Jean-Paul Goude pendant quelques instants. Sans
quitter sa table de travail, il répond
aux questions de l’ami collectionneur qui m’accompagne, avec une clarté et
une simplicité qui caractérisent cet homme au goût inné de l’élégance. Pas une
interview, une conversation sans notes, des plus agréables et instructives. Par
exemple, pour ses anciennes images, comment arriver à de tels rendus (le vilain
mot serait trucage) sans Photoshop ? Il nous explique (j’espère ne pas le
trahir) qu’avant l’avènement de Photoshop, il projetait beaucoup de ses images en
grand format, pour ensuite les repeindre et les photographier à nouveau afin de
leur donner ce résultat parfait obtenu aujourd’hui par la technique… Il nous parle
de quelques-uns de ses projets, dont celui sur Isadora Duncan ; un autre
sur l’histoire tragique du pays de la famille de son épouse Karen, The Queen of Seoul, Paris 2005 :
« La première fois que je l’ai vue pointer sa ravissante petite tête toute ronde aux
yeux fendus comme à la lame de rasoir, j’ai compris que j’étais en présence
d’un nouveau personnage qui allait changer ma vie. »
Galeries Lafayette : L’Homme, collage, Paris 2007 |
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œuvres en tout, principalement des photographies et des dessins, mais aussi ce film inédit de 55 minutes, projeté
dans l’incroyable salle de théâtre du musée. Parmi ce florilège de petits chefs-d’œuvre
de la pub, un moment de grâce absolue : l’oiseau Vanessa Paradis se
balançant dans sa cage pour Coco, l’incontournable
parfum de Chanel !
Jusqu’au 25 mai 2014
Théâtre
de la Photographie et de l’Image
27,
boulevard Dubouchage - Nice
Merci pour cet écho d une conversation instructive avec Jp goude
RépondreSupprimerTrès instructive cette conversation avec goude
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