« Absence of Malice »

Paul Newman dans "Absence of Malice"

Alors que je peinais à écrire favorablement sur les trois  derniers films que je suis allée voir la semaine passée, TCM Cinéma offrait un petit bijou de Sydney Pollack, « Absence of Malice » (1981), indûment traduit par « Absence de malice », alors que malice en anglais signifie préméditation.   

Comparer n’est pas dans mon registre mais cette fois, et sans malice à la française, je n’ai pu y échapper tant ce film, partant pourtant d’un sujet mince - une enquête sur une affaire d’enlèvement dans laquelle le FBI compromet un homme innocent pour obtenir sa collaboration - produit, avec une remarquable économie d’effets, une intrigue plus psychologique que policière. Dans un huis clos mémorable, le piège se referme sur ceux qui voulaient le piéger.

Pollack nous emballe avec cette histoire de compromission bien ficelée, mais presque trop courte si on tient compte de la personnalité du héros : Paul Newman… Une présence époustouflante de contrôle, d’intelligence et de beauté que j’étais prête à regarder des heures encore !