De l'art, un peu partout sur la Côte, volet 2
Après le MAMAC (lire le volet 1), l’exposition incontournable de l’été c’est évidemment Alberto Giacometti à la Fondation MAEGHT. Tous ...
https://lolagassin.blogspot.com/2010/07/de-lart-un-peu-partout-sur-la-cote.html
Après le MAMAC (lire le volet 1), l’exposition incontournable de l’été c’est évidemment Alberto Giacometti à la Fondation MAEGHT. Tous mes médias en font écho aussi vais-je vous donner de l’événement un regard, petit côté de la lorgnette, c'est-à-dire à la fois familial et régional…
Je m’explique : familial parce ce que j’y ai régulièrement conduit mes deux garçons, vêtus de petits manteaux gris, très vieille France, qui les font encore rire aujourd’hui, et que nous y avons passé des heures délicieuses et formatrices puisque tous deux ont pour la création artistique, respect et attirance. On était en 1965, la Fondation avait ouvert depuis peu et nous étions devenus des fans, moi de L’Homme qui marche et mes enfants du chien et du chat faméliques de Giacometti.
Aujourd’hui, nous (c'est-à-dire la presse régionale qu’on ne mélange pas avec l’autre, la nationale, que j’aime bien rencontrer pourtant…) avons été conviés deux jours avant le vernissage à admirer ces Giacometti que pour ma part je connaissais si bien. Etrange choix car l’accrochage n’était pas terminé et une exposition, surtout de cette importance, ne se juge qu’une fois la mise en scène finie, le ménage fait … Ce côté « couturière » qui nous était réservé, n’était pas nécessaire pour une œuvre aussi connue, excepté pour les portraits magnifiques (Portait d’Isaku Yanaihara, Fondation Beyeler, Portait de Diego, collection particulière américaine) qui joints à ceux de la famille Maeght nous mettaient devant l’œuvre d’un Giacometti moins illustre, celle d’un très grand peintre !
Le commissariat de l’exposition, assuré par Isabelle Maeght, avait pour ligne primordiale de souligner les liens étroits entre Alberto Giacometti à la famille Maeght. A ce sujet, m’attardant dans une salle devant un délicieux paysage « La maison blanche », 1958, Adrien Maeght qui passait discrètement au milieu de cette visite de presse, me dit, alors que je m’extasiais sur la qualité de ce paysage : « ce tableau, il a toujours été accroché au dessus de mon bureau », une phrase plus significative de l’intimité Maeght/Giacometti que tous les grands discours.
Décidément Giacometti va bien à la Fondation ! Le bâtiment rafraichi et mis aux normes est un écrin de premier choix pour son œuvre. Les Hommes qui marchent ne marchent plus en pleine nature, sur le parvis, mais à l’intérieur d’une salle et l’on remarque leur grandeur, mais dehors comme dedans, ils restent eux-mêmes, des hommes, dans leur dignité et leur solitude.
Je m’explique : familial parce ce que j’y ai régulièrement conduit mes deux garçons, vêtus de petits manteaux gris, très vieille France, qui les font encore rire aujourd’hui, et que nous y avons passé des heures délicieuses et formatrices puisque tous deux ont pour la création artistique, respect et attirance. On était en 1965, la Fondation avait ouvert depuis peu et nous étions devenus des fans, moi de L’Homme qui marche et mes enfants du chien et du chat faméliques de Giacometti.
Aujourd’hui, nous (c'est-à-dire la presse régionale qu’on ne mélange pas avec l’autre, la nationale, que j’aime bien rencontrer pourtant…) avons été conviés deux jours avant le vernissage à admirer ces Giacometti que pour ma part je connaissais si bien. Etrange choix car l’accrochage n’était pas terminé et une exposition, surtout de cette importance, ne se juge qu’une fois la mise en scène finie, le ménage fait … Ce côté « couturière » qui nous était réservé, n’était pas nécessaire pour une œuvre aussi connue, excepté pour les portraits magnifiques (Portait d’Isaku Yanaihara, Fondation Beyeler, Portait de Diego, collection particulière américaine) qui joints à ceux de la famille Maeght nous mettaient devant l’œuvre d’un Giacometti moins illustre, celle d’un très grand peintre !
Le commissariat de l’exposition, assuré par Isabelle Maeght, avait pour ligne primordiale de souligner les liens étroits entre Alberto Giacometti à la famille Maeght. A ce sujet, m’attardant dans une salle devant un délicieux paysage « La maison blanche », 1958, Adrien Maeght qui passait discrètement au milieu de cette visite de presse, me dit, alors que je m’extasiais sur la qualité de ce paysage : « ce tableau, il a toujours été accroché au dessus de mon bureau », une phrase plus significative de l’intimité Maeght/Giacometti que tous les grands discours.
Décidément Giacometti va bien à la Fondation ! Le bâtiment rafraichi et mis aux normes est un écrin de premier choix pour son œuvre. Les Hommes qui marchent ne marchent plus en pleine nature, sur le parvis, mais à l’intérieur d’une salle et l’on remarque leur grandeur, mais dehors comme dedans, ils restent eux-mêmes, des hommes, dans leur dignité et leur solitude.