Cet été, de l'art partout sur la Côte d'Azur, Volet 1
Comment et par qui commencer ? Sans doute par la très spectaculaire exposition de Cai Guo-Qiang au MAMAC et surtout les deux journées d...
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Comment et par qui commencer ? Sans doute par la très spectaculaire exposition de Cai Guo-Qiang au MAMAC et surtout les deux journées de performance aux Abattoirs ou l’artiste chinois a fait la démonstration de travail en équipe ou plutôt… de faire travailler une équipe. On est Chinois ou on ne l’est pas ! C’était impeccable, impressionnant, précis et les étudiants des deux écoles qui ont fourni à Cai du matériel humain peuvent désormais dire qu’ils ont vraiment participé à la création d’une œuvre. Curieusement peu de spectateurs ont participé à l’événement ? Etions-nous triés sur le volet et lequel ? En tout cas l’expérience était magnifique et beaucoup ont regretté de ne pas avoir participé.
Restée de 14 heures à 19 heures le deuxième jour pour voir dans le détail la fabrication de cette œuvre gigantesque exposée depuis le 11 juin 2010 au MAMAC à Nice, je n’ai pas perdu une miette des étapes de la création de Travels in the Mediterranean. Ce dessin de 28 mètres de long, réalisé par Cai avec des pigments et de la poudre à canon, décrit le ressenti d’une étudiante de Shanghai face à la découverte du territoire azuréen. Pour la petite histoire, la jeune-fille qui s’était égarée dans le Vieux-Nice (le Vieux comme on dit maintenant) a été secourue par un jeune-homme qui l’a emmené chez ses parents, du côté de l’Ariane (je crois), parents que la jeune artiste à croqués et qui figurent désormais dans une partie de la fresque. C’est un peu comme ça que Cai Guo-Qiang travaille, avec le terreau existant et les aléas qu’il engendre, donnant naissance à une œuvre où la pensée et les gestes de l’artiste s’enrichissent d'une multitude de facteurs imprévisibles.
Restée de 14 heures à 19 heures le deuxième jour pour voir dans le détail la fabrication de cette œuvre gigantesque exposée depuis le 11 juin 2010 au MAMAC à Nice, je n’ai pas perdu une miette des étapes de la création de Travels in the Mediterranean. Ce dessin de 28 mètres de long, réalisé par Cai avec des pigments et de la poudre à canon, décrit le ressenti d’une étudiante de Shanghai face à la découverte du territoire azuréen. Pour la petite histoire, la jeune-fille qui s’était égarée dans le Vieux-Nice (le Vieux comme on dit maintenant) a été secourue par un jeune-homme qui l’a emmené chez ses parents, du côté de l’Ariane (je crois), parents que la jeune artiste à croqués et qui figurent désormais dans une partie de la fresque. C’est un peu comme ça que Cai Guo-Qiang travaille, avec le terreau existant et les aléas qu’il engendre, donnant naissance à une œuvre où la pensée et les gestes de l’artiste s’enrichissent d'une multitude de facteurs imprévisibles.