Cai Guo-Qiang , l'exposition
L’Empereur de Chine affirma en 1719 que son pays maîtrisait les feux d’artifice depuis plus de 2000 ans… Plus modestement, on peut dire qu...
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L’Empereur de Chine affirma en 1719 que son pays maîtrisait les feux d’artifice depuis plus de 2000 ans… Plus modestement, on peut dire que ce pays pratique ce type d’explosion depuis le VIIIème siècle, ce qui donne à Cai Guo-Qiang, né en 1957 à Quanzhou, dans la province de Fujian, une certaine connaissance ancestrale du sujet !
Pour compléter son curriculum vitae, il faut savoir qu’il séjourne dix ans au Japon avant de s'installer à New York en 1995. Formé à l'École de Théâtre de Shanghai, Cai explore les propriétés de la poudre à canon, ce qui le mène à l'expérimentation d'explosifs à grande échelle et au développement de sa "marque", symbolisée par des événements pyrotechniques. Ses installations, inspirées du feng shui, de la philosophie occidentale, ainsi que des débats sociaux contemporains, mettent en valeur une approche adaptée à un espace, à sa culture et à son histoire.
Pour Travels in the Mediterranean, Cai Guo-Qiang opère une performance dans les Anciens Abattoirs de Nice, dont le résultat, un dessin 28 mètres de long (réalisé avec des pigments et de la poudre à canon) est exposé dans la première salle du MAMAC, sur un mur incurvé, devant un parterre d’eau. Cette fresque retrace les impressions d’une étudiante de Shanghai face à la découverte du territoire azuréen. Si Klein avait, dans les années 60, utilisé le corps d’une femme en guise de pinceau, Cai, lui, recueille les émotions que nos paysages ont fait naître dans le cœur d’une jeune « Shangaiaise ».
Dans la seconde salle du musée, Reflexion-a gift from Iwaki, une gigantesque épave de 15 mètres de long, emplie de porcelaine, relate la découverte d’un bateau échoué sur la plage japonaise d’Iwaki, que Cai excave avec des volontaires, pour l’exposer ensuite au Iwaki City Art Museum. Plusieurs fois renouvelée pour des expositions de par le monde, cette invitation au voyage a été reconstituée ici, avec l’aide de sept pêcheurs d’Iwaki.
Dans la troisième salle, cinq installations vidéo offrent un aperçu du travail pyrotechnique de l’artiste. Connu pour ses expositions au Guggenheim, à Bilbao, et sa participation à la Biennale de Venise, Cai Guo-Qiang a marqué le grand public par sa contribution aux cérémonies des jeux olympiques de Pékin.
HJG
De juin au 28 novembre 2010
Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice
Pour compléter son curriculum vitae, il faut savoir qu’il séjourne dix ans au Japon avant de s'installer à New York en 1995. Formé à l'École de Théâtre de Shanghai, Cai explore les propriétés de la poudre à canon, ce qui le mène à l'expérimentation d'explosifs à grande échelle et au développement de sa "marque", symbolisée par des événements pyrotechniques. Ses installations, inspirées du feng shui, de la philosophie occidentale, ainsi que des débats sociaux contemporains, mettent en valeur une approche adaptée à un espace, à sa culture et à son histoire.
Pour Travels in the Mediterranean, Cai Guo-Qiang opère une performance dans les Anciens Abattoirs de Nice, dont le résultat, un dessin 28 mètres de long (réalisé avec des pigments et de la poudre à canon) est exposé dans la première salle du MAMAC, sur un mur incurvé, devant un parterre d’eau. Cette fresque retrace les impressions d’une étudiante de Shanghai face à la découverte du territoire azuréen. Si Klein avait, dans les années 60, utilisé le corps d’une femme en guise de pinceau, Cai, lui, recueille les émotions que nos paysages ont fait naître dans le cœur d’une jeune « Shangaiaise ».
Dans la seconde salle du musée, Reflexion-a gift from Iwaki, une gigantesque épave de 15 mètres de long, emplie de porcelaine, relate la découverte d’un bateau échoué sur la plage japonaise d’Iwaki, que Cai excave avec des volontaires, pour l’exposer ensuite au Iwaki City Art Museum. Plusieurs fois renouvelée pour des expositions de par le monde, cette invitation au voyage a été reconstituée ici, avec l’aide de sept pêcheurs d’Iwaki.
Dans la troisième salle, cinq installations vidéo offrent un aperçu du travail pyrotechnique de l’artiste. Connu pour ses expositions au Guggenheim, à Bilbao, et sa participation à la Biennale de Venise, Cai Guo-Qiang a marqué le grand public par sa contribution aux cérémonies des jeux olympiques de Pékin.
HJG
De juin au 28 novembre 2010
Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice
Paru dans le magazine COTE , juin 2010