Yvon Lambert à Vence,volet 3
Si la présentation des œuvres issues de collections publiques ou privées est, avec les expositions monographiques, l’une des lignes di...
https://lolagassin.blogspot.com/2010/08/yvon-lambert-vence.html
Si la présentation des œuvres issues de collections publiques ou privées est, avec les expositions monographiques, l’une des lignes directrices de la programmation du Château de Villeneuve-Fondation Emile Hugues, avoir choisi aujourd’hui La Collection Lambert en Avignon donne un caractère tout à fait unique à cette présentation muséale. Cette singularité tient à la personnalité d’Yvon Lambert, qui est à la fois le meilleur marchand français, l’homme à la tête d’une Fondation en Avignon et un enfant du pays à Vence.
Cette appartenance qu’il revendique au point d’être, le jour du vernissage, plus attentif aux vieux Vençois qu’aux institutionnels donne à Yvon Lambert cette faculté de mettre en présence des œuvres majeures avec des choix plus intimistes, plus liés à sa ville, à sa famille. Des regards croisés qu’Eric Mézil, commissaire de l’exposition, a subtilement mis en scène, profitant de la configuration du Château dans lequel l’arrière-grand-père du collectionneur avait son magasin-atelier de vermicellier.
Soulignées par un magnifique catalogue avec Time, clock of the heart (after Ingres) de François Vezzoli en couverture, les œuvres choisies vont du plus minimal, Brice Marden, Sol LeWitt, Niele Toroni, Robert Mangold, On Kowara(voir illustration de gauche) , un ensemble exceptionnel de peintures de Cy Trombly… au plus figuratif avec Combas et Basquiat(voir illustration de droite). La matière est, elle aussi, magnifiquement représentée par la vasque de Kieffer, les portraits de Barceló…
Il faut aussi compter sur la magie du lieu pour sublimer les pièces ; le Boltansky a trouvé sa chapelle ; La Comédie-Française d’Andres Serrano, comme les portraits de Douglas Gordon, leurs escaliers. On découvre la tendresse de Name Goldin dans une vidéo cachée dans un recoin…
Yvon Lambert est chez lui à Vence, dans ses passions comme dans ses portraits de famille, avec les cadeaux que lui ont faits les artistes aussi. Il nous offre un brillant regard sur l’art, mais aussi sur ce bonheur que collectionner apporte !
HJG
Jusqu’au 31 octobre 2010
Château de Villeneuve, Vence.
Cette appartenance qu’il revendique au point d’être, le jour du vernissage, plus attentif aux vieux Vençois qu’aux institutionnels donne à Yvon Lambert cette faculté de mettre en présence des œuvres majeures avec des choix plus intimistes, plus liés à sa ville, à sa famille. Des regards croisés qu’Eric Mézil, commissaire de l’exposition, a subtilement mis en scène, profitant de la configuration du Château dans lequel l’arrière-grand-père du collectionneur avait son magasin-atelier de vermicellier.
Soulignées par un magnifique catalogue avec Time, clock of the heart (after Ingres) de François Vezzoli en couverture, les œuvres choisies vont du plus minimal, Brice Marden, Sol LeWitt, Niele Toroni, Robert Mangold, On Kowara(voir illustration de gauche) , un ensemble exceptionnel de peintures de Cy Trombly… au plus figuratif avec Combas et Basquiat(voir illustration de droite). La matière est, elle aussi, magnifiquement représentée par la vasque de Kieffer, les portraits de Barceló…
Il faut aussi compter sur la magie du lieu pour sublimer les pièces ; le Boltansky a trouvé sa chapelle ; La Comédie-Française d’Andres Serrano, comme les portraits de Douglas Gordon, leurs escaliers. On découvre la tendresse de Name Goldin dans une vidéo cachée dans un recoin…
Yvon Lambert est chez lui à Vence, dans ses passions comme dans ses portraits de famille, avec les cadeaux que lui ont faits les artistes aussi. Il nous offre un brillant regard sur l’art, mais aussi sur ce bonheur que collectionner apporte !
HJG
Jusqu’au 31 octobre 2010
Château de Villeneuve, Vence.
Texte publié dans COTE Magazine, N° 186, juillet/août 2010
Un grand merci à tous ceux qui m'ont souhaitée un heureux anniversaire
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