L'âme des mots, volet 4
L’âme des mots, Jaume Plensa L’exposition du Musée Picasso rassemble 91 œuvres réalisées entre 1998 et 2009 à l‘occasion de l’installati...
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L’âme des mots, Jaume Plensa
L’exposition du Musée Picasso rassemble 91 œuvres réalisées entre 1998 et 2009 à l‘occasion de l’installation pérenne de Nomade, la sculpture monumentale sur la terrasse du bastion Saint-Jaume à Antibes. De celle-ci, Plensa dit : «J’ai réussi à faire le corps de la sculpture avec des lettres, et le corps est pénétrable, les gens peuvent y entrer (…). »
A lire absolument L’âme des mots, propos de Jaume Plensa recueillis par Jean-Louis Andral (commissaire de l’exposition) car l’artiste, profondément silencieux dans la vie, livre là des clés de lecture non seulement de son travail, mais de l’acte créateur.
Ce sont maintenant ses mots qui parlent de l’exposition : « J’ai découvert que le dessin m’était fondamentalement nécessaire, parce qu’il donne une possibilité de contact direct avec la matière. Avec la sculpture, entre le moment où l’on conçoit l’idée et la fin de la fabrication d’une pièce, le processus est très long. A contrario, dans le dessin, il y a cette relation quasi directe entre l’idée et la main. » Pour lui, pas de différence de valeur, aussi réalise-t-il parfois des dessins de très grandes dimensions, jusqu’à 2m X 6m !
A savoir ce qui prime de la matière ou de la technique, Plensa a cette réponse limpide : « Je ne revendique jamais la technique, je revendique les idées. Une œuvre est contemporaine par ses idées, pas par sa technique. »
HJG
Jusqu’au 17 octobre 2010
Musée Picasso, Antibes
Texte publié dans COTE Magazine, N° 186, juillet/août 2010
L’exposition du Musée Picasso rassemble 91 œuvres réalisées entre 1998 et 2009 à l‘occasion de l’installation pérenne de Nomade, la sculpture monumentale sur la terrasse du bastion Saint-Jaume à Antibes. De celle-ci, Plensa dit : «J’ai réussi à faire le corps de la sculpture avec des lettres, et le corps est pénétrable, les gens peuvent y entrer (…). »
A lire absolument L’âme des mots, propos de Jaume Plensa recueillis par Jean-Louis Andral (commissaire de l’exposition) car l’artiste, profondément silencieux dans la vie, livre là des clés de lecture non seulement de son travail, mais de l’acte créateur.
Ce sont maintenant ses mots qui parlent de l’exposition : « J’ai découvert que le dessin m’était fondamentalement nécessaire, parce qu’il donne une possibilité de contact direct avec la matière. Avec la sculpture, entre le moment où l’on conçoit l’idée et la fin de la fabrication d’une pièce, le processus est très long. A contrario, dans le dessin, il y a cette relation quasi directe entre l’idée et la main. » Pour lui, pas de différence de valeur, aussi réalise-t-il parfois des dessins de très grandes dimensions, jusqu’à 2m X 6m !
A savoir ce qui prime de la matière ou de la technique, Plensa a cette réponse limpide : « Je ne revendique jamais la technique, je revendique les idées. Une œuvre est contemporaine par ses idées, pas par sa technique. »
HJG
Jusqu’au 17 octobre 2010
Musée Picasso, Antibes
Texte publié dans COTE Magazine, N° 186, juillet/août 2010
je rapelle à l'occasion que j'ai exposé Jaume Plensa en 1986 dans ma galerie Lola Gassin à Nice. c'était sa première expositon en France après Toulouse, suivie après Nice d'une exposition à Paris chez Claudine breguet.
RépondreSupprimerQuel grand chemin depuis...