Edito de juin
Je ne l’ai vraiment pas vu passer, ce mois de juin ! Sans doute avais-je la têt e ailleurs… En tout cas, soyons Niçois avant tout, il...
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Je
ne l’ai vraiment pas vu passer, ce mois de
juin ! Sans doute avais-je la tête ailleurs…
En tout cas, soyons Niçois avant tout, il nous a réservé ce qui sera
l’événement de l’été : Nice 2015,
Promenade(s) des Anglais, une somme d’expositions dans treize musées et galeries
de la ville, dont je ne citerai ici (mais j’y reviendrai dans d’autres
rubriques) que celles que j’ai déjà visitées : Raoul Dufy, la Promenade comme motif, au Musée des Beaux-Arts ;
La Promenade ou l’invention d’une ville,
au Musée Masséna avec en exergue cette belle phrase de Nietzsche : « me
voici revenu à Nice, c’est-à-dire à la maison » ; La Promenade, tout simplement, au Musée d’Art Naïf Anatole
Jakovsky ; Du rivage à la Promenade.
Une histoire naturelle, à la Galerie des Ponchettes ; Henri Matisse. Promenades intérieures,
au Musée Matisse et Odyssée, à la
Galerie de la Marine, une exposition des diplômés 2015 de la Villa Arson…
Pourquoi
est-il tant question de promenades, me direz-vous, vous qui n’êtes pas
niçois ? Parce que notre Promenade
des Anglais postule à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial de
l’Unesco…Une candidature brillamment présentée et soutenue par Jean-Jacques
Aillagon, ancien Ministre de la Culture et de la Communication,
qui s’est aussi investi comme commissaire de l’excellente exposition du Musée
Masséna.
Vous
l’aurez deviné, j’ai une affection toute particulière pour ce mois de juin niçois
car il est, comme partout, le premier mois de l’été, mais ici on y nage, on y
aime, on y danse, on y chante et pas seulement le jour de la Fête de la Musique !
Cependant,
cet état de grâce ne me fait pas oublier les drames et horreurs qui se passent
un peu partout dans le monde : attentats, exécutions, faillite de la
Grèce, bagarres des taxis français (nous sommes décidément les spécialistes des
grandes causes !) contre UberPop que le gouvernement condamne… et autres tragédies
et tracasseries…
Tous
ces événements, comment les relater, les analyser, les livrer ? Est-il
préférable d’être surinformée ou plus sage d’être désinformée ? A quoi
riment tous ces journaux qui s’empilent sur ma table ; cette machine sur mon
bureau qui crache de minute en minute des images, des informations contestées
le soir même ?
Dans
ce fatras de bruit et de fureur, une feuille de chou m’arrive tous les jeudis,
témoignage de la petite bonne action que fut mon abonnement à Charlie après la tuerie que nous avons
tous en mémoire, pour me faire penser et rire avec irrévérence de ce que d’autres,
politiques et analystes divers et variés, traitent avec un grand sérieux et un
respect souvent mensonger.
Alors
bravo à Coco pour ses couvertures fracassantes, à Riss pour ses éditos si raisonnés
et à la carte postale de Mathieu Madenian qui vraiment me ravit… Ces gens-là
ont les yeux ouverts, le verbe pertinent et l’humour inoxydable…
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