Un message que je ne peux laisser sans réponse
J'allais vous parler de mon voyage éclair à Miami pour suivre, pour la 5ème année consécutive, la foire Art/Basel/Miami mais il y a par...
https://lolagassin.blogspot.com/2010/12/pour-nettoyer-nos-vetements-la-plupart.html
J'allais vous parler de mon voyage éclair à Miami pour suivre, pour la 5ème année consécutive, la foire Art/Basel/Miami mais il y a parfois des urgences qui rendent secondaires, même les choses qui vous tiennent le plus à coeur...
C'est le cas ce soir où, en ouvrant mes emails, je trouve une message de Fred Bernard, un ami et un génie de l'informatique qui a su chouchouter mon ordinateur pour lui rendre la vie longue et belle. Fred se bat depuis un an, au point d'en perdre la santé, pour que la mort de sa mère soit reconnue comme homicide involontaire et peut-être pouvons-nous l'aider...
Voilà ce qu'il m'envoie : Il s'agit de Maman, José-Anne BERNARD, cela va faire un an qu'elle est partie après avoir tout tenté pour faire fermer ce pressing. Elle y a laissé sa santé et la vie, une enquête est en cours pour homicide involontaire. Aujourd'hui j'ai décidé d'en parler car beaucoup de gens sont concernés, le pressing de proximité est concrètement dangereux même s'il n'en a pas l'air, surtout pour les voisins qui vivent au dessus de celui-ci.
Merci de m'avoir lu et d'avoir lu cet article, même si cet évènement a été très douloureux, aujourd'hui je suis très bien entouré, j'ai à mes cotés des amis, ainsi qu'une femme fantastique et deux enfants merveilleux. Nous sommes forts, même si dans cette histoire nous sommes le pot de terre, ce petit pot de terre ne lâchera jamais prise. Bientôt les responsables devront assumer leurs décisions et leurs conséquences. Elles sont sont nombreuses. Pour nettoyer nos vêtements, la plupart des pressings utilisent un solvant dangereux pour l'homme, le perchloroéthylène, sujet que Rue89 avait mis en lumière en 2007. Un poison qui touche les logements avoisinants, au détriment de la santé de leurs occupants impuissants. Le Haut conseil de la santé publique tire la sonnette d'alarme et recommande de ne plus installer de nouveaux pressings à proximité d'habitations.
"José-Anne Bernard, 72 ans, est morte le 25 décembre 2009 à Nice. A priori d'une attaque cardiaque. Mais l'autopsie pratiquée sur son corps il y a quelques semaines a révélé un taux très élevé de perchloroéthylène (ou tétrachloroéthylène) dans son sang, ses urines et tous ses organes.
Ce solvant, couramment utilisé pour le nettoyage à sec, est non seulement dangereux pour l'environnement mais également toxique pour l'homme. Il provoque nausées et vertiges, irrite les voies respiratoires, attaque le système nerveux et les reins et peut, dans certains cas, s'avérer mortel.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) le classe comme cancérigène probable, « groupe 2A ». Madame Bernard ne travaillait pas dans un pressing. Elle vivait juste au-dessus.
Depuis l'installation du commerce il y a deux ans, son appartement était envahi d'odeurs persistantes. « Quand je suis retournée chez elle pour récupérer des photos pour la cérémonie funéraire, je n'ai pas pu rester tellement ça sentait fort », explique son fils, Frédéric, qui a porté plainte pour empoisonnement. Le parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire le 20 août 2010".
Merci de m'avoir lu et d'avoir lu cet article, même si cet évènement a été très douloureux, aujourd'hui je suis très bien entouré, j'ai à mes cotés des amis, ainsi qu'une femme fantastique et deux enfants merveilleux. Nous sommes forts, même si dans cette histoire nous sommes le pot de terre, ce petit pot de terre ne lâchera jamais prise. Bientôt les responsables devront assumer leurs décisions et leurs conséquences. Elles sont sont nombreuses. Pour nettoyer nos vêtements, la plupart des pressings utilisent un solvant dangereux pour l'homme, le perchloroéthylène, sujet que Rue89 avait mis en lumière en 2007. Un poison qui touche les logements avoisinants, au détriment de la santé de leurs occupants impuissants. Le Haut conseil de la santé publique tire la sonnette d'alarme et recommande de ne plus installer de nouveaux pressings à proximité d'habitations.
"José-Anne Bernard, 72 ans, est morte le 25 décembre 2009 à Nice. A priori d'une attaque cardiaque. Mais l'autopsie pratiquée sur son corps il y a quelques semaines a révélé un taux très élevé de perchloroéthylène (ou tétrachloroéthylène) dans son sang, ses urines et tous ses organes.
Ce solvant, couramment utilisé pour le nettoyage à sec, est non seulement dangereux pour l'environnement mais également toxique pour l'homme. Il provoque nausées et vertiges, irrite les voies respiratoires, attaque le système nerveux et les reins et peut, dans certains cas, s'avérer mortel.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) le classe comme cancérigène probable, « groupe 2A ». Madame Bernard ne travaillait pas dans un pressing. Elle vivait juste au-dessus.
Depuis l'installation du commerce il y a deux ans, son appartement était envahi d'odeurs persistantes. « Quand je suis retournée chez elle pour récupérer des photos pour la cérémonie funéraire, je n'ai pas pu rester tellement ça sentait fort », explique son fils, Frédéric, qui a porté plainte pour empoisonnement. Le parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire le 20 août 2010".
Bonjour
RépondreSupprimerUn grand merci Madame Jourdan Gassin pour votre article qui me touche beaucoup. Je vous embrasse très fort. Ce qui est arrivé à ma Maman, José-Anne BERNARD, il y aura bientôt un an, ne doit plus jamais arriver. La préfecture, et les services de la santé et de l'environnement doivent être beaucoup plus à l'écoute des citoyens, ils doivent également pouvoir réagir vite quand il est EVIDENT que la santé de tous les habitants d'un immeuble, ainsi que la santé du personnel d’un pressing est mise en danger au lieu de protéger un commerce dirigé par un fou qui ne respecte rien et qui s'installe sur la base de fausses déclarations, et qui de plus, utilise et stocke des produits très très dangereux comme le perchloréthylène. Il n’a pas respecté non plus les arrêtés préfectoraux et n’a pas hésité à faire travailler son employée sans AUCUNE ventilation !!
L’inspection du travail qui n’a aucun pouvoir n’a pu que conseiller à l’employée de porter un masque!!!
Demain les responsables de ce désastre devront expliquer devant la justice à qui je donne toute ma confiance.
Merci de m’avoir aidé à être entendu.
Amicalement
Frédéric BERNARD