La lente remontée du temps, en commençant par Miami /Basel.
Comme disait Sénèque : « Rien Lucilius, ne nous appartient, seul le temps est à nous ». Eh bien, moi il me file entre les doigts, les heures...
https://lolagassin.blogspot.com/2011/03/la-lente-remontee-du-temps-en.html
Comme disait Sénèque : « Rien Lucilius, ne nous appartient, seul le temps est à nous ». Eh bien, moi il me file entre les doigts, les heures et les jours passent sans que j’aie le temps de me retourner.
Nous sommes en mars 2011, et ce dont je voulais parler date déjà de l’année dernière.
Mais quand même, un mot de mon voyage à Miami pour la foire Art Miami Art/Basel/Miami Beach.
L’idée du Maire de Nice était, entre autres missions toutes importantes, de se faire une idée sur cette foire légendaire et de recueillir mon avis sur la possibilité de repenser ,12 ans après sa disparition, la possibilité de réorganiser l’équivalent d’Art Jonction que j’avais créé à Nice en 1986 et qui mourut en 2001 ! Certaine que c’était la seule possibilité de réussir une telle initiative, j’avais, par courrier, pris contact avec les organisateurs de Bâle pour un parrainage qu’ils avaient, hélas, courtoisement décliné.
Cela ne nous empêcha pas de profiter du vernissage de Miami Beach qui fut brillant comme à son habitude (j’y vais chaque année depuis 2003) avec quelques-unes des meilleures galeries du monde, ce qui permit au Maire de Nice de mesurer la distance quasi infranchissable qui séparerait une tentative niçoise d’une manifestation d’une telle ampleur.
La visite n’en fut pas moins passionnante pour autant bien qu’à mon avis, la qualité n’égalait pas celle de l’année passée. Moins d’artistes chinois, ça, ce n’est pas un mal, peu d’indiens bien qu’on nous dise que ce devrait être le pays émergent… beaucoup de créateurs, de galeristes européens et une majorité d’Américains du Nord, bien sûr, artistes et galeries…
Mary Boone, New York, avec Barbara Kruger ; Cheim & Read, New York ,avec Hans Hartung,un artiste qu’on avait oublié sur les foires internationales (ses collectionneurs peuvent se réjouir, la cote va remonter) ; Gagosian , New York, avec Dan Colen ; Gladstone, New York, avec Marisa Merz (voilà l’Italie qui se pointe) ; Lehmann Maupin, New York, avec Tony Oursler (dont tant d’artistes s’inspirent maladroitement) ; Allan Stone, New York, avec des Chamberlain sans couleur ; Marian Goodman, New York et Gemini, Los Angeles, avec John Baldessari (lui aussi omniprésent depuis quelques années) ; sans oublier la jeune José Bienvenu (dont j’ai vu naître la galerie dans un de ces buildings à galeries de Chelsea) , New York, avec Dario Escobar ; et tant d’autres encore.
Mais alors, où est l’Europe dans tout ça ? Présente déjà par les artistes : Hartung et Marisa Merz, Michelangelo Pistoletto, qu’on retrouve dans les galeries Mezzanin, Zurich ; Continua, San Gimignano, Hufkens, Bruxelles ; Christian Stein et Lia Rumma, Milan comme à New York chez Luthring Augustine.
Présence de galeries européenne de très bonne qualité avec Karsten Greve, St-Moritz, Paris, Cologne avec « Heart » une œuvre de Louise Bourgeois (n’oublions pas qu’elle était française avant que les Américains ne se l’approprient) ; Victoria Miro, Londres, avec Isaac Julien ; Emmanuel Perrotin, Paris, avec Piotr Uklanski ; Thaddeus Ropac, Paris, avec Richard Deacon ; Kamel Mennour, Paris, avec Lili Reynaud-Dewar ; Lelong Paris avec Nancy Spero, Jaume Plensa… On ne peut tous les citer.
Je voudrais garder pour la fin, la présence captivante des latinos -américains, qui sont là avec onze galeries pour le Brésil, quatre pour le Mexique, deux pour la Colombie, deux pour l’Argentine dont la galerie Ruth Benzacar de Buenos- Aires qui fait depuis quarante ans le travail courageux de ne montrer pratiquement que des artistes argentins. Je vous parlerai dans mon prochain bulletin de l’un deux, Marcos Lopez, qui a en ce moment une exposition à la galerie Mor-Charpentier, 8 rue Saint-Claude, Paris 3ème.
Nous sommes en mars 2011, et ce dont je voulais parler date déjà de l’année dernière.
Mais quand même, un mot de mon voyage à Miami pour la foire Art Miami Art/Basel/Miami Beach.
L’idée du Maire de Nice était, entre autres missions toutes importantes, de se faire une idée sur cette foire légendaire et de recueillir mon avis sur la possibilité de repenser ,12 ans après sa disparition, la possibilité de réorganiser l’équivalent d’Art Jonction que j’avais créé à Nice en 1986 et qui mourut en 2001 ! Certaine que c’était la seule possibilité de réussir une telle initiative, j’avais, par courrier, pris contact avec les organisateurs de Bâle pour un parrainage qu’ils avaient, hélas, courtoisement décliné.
Cela ne nous empêcha pas de profiter du vernissage de Miami Beach qui fut brillant comme à son habitude (j’y vais chaque année depuis 2003) avec quelques-unes des meilleures galeries du monde, ce qui permit au Maire de Nice de mesurer la distance quasi infranchissable qui séparerait une tentative niçoise d’une manifestation d’une telle ampleur.
La visite n’en fut pas moins passionnante pour autant bien qu’à mon avis, la qualité n’égalait pas celle de l’année passée. Moins d’artistes chinois, ça, ce n’est pas un mal, peu d’indiens bien qu’on nous dise que ce devrait être le pays émergent… beaucoup de créateurs, de galeristes européens et une majorité d’Américains du Nord, bien sûr, artistes et galeries…
Mary Boone, New York, avec Barbara Kruger ; Cheim & Read, New York ,avec Hans Hartung,un artiste qu’on avait oublié sur les foires internationales (ses collectionneurs peuvent se réjouir, la cote va remonter) ; Gagosian , New York, avec Dan Colen ; Gladstone, New York, avec Marisa Merz (voilà l’Italie qui se pointe) ; Lehmann Maupin, New York, avec Tony Oursler (dont tant d’artistes s’inspirent maladroitement) ; Allan Stone, New York, avec des Chamberlain sans couleur ; Marian Goodman, New York et Gemini, Los Angeles, avec John Baldessari (lui aussi omniprésent depuis quelques années) ; sans oublier la jeune José Bienvenu (dont j’ai vu naître la galerie dans un de ces buildings à galeries de Chelsea) , New York, avec Dario Escobar ; et tant d’autres encore.
Mais alors, où est l’Europe dans tout ça ? Présente déjà par les artistes : Hartung et Marisa Merz, Michelangelo Pistoletto, qu’on retrouve dans les galeries Mezzanin, Zurich ; Continua, San Gimignano, Hufkens, Bruxelles ; Christian Stein et Lia Rumma, Milan comme à New York chez Luthring Augustine.
Présence de galeries européenne de très bonne qualité avec Karsten Greve, St-Moritz, Paris, Cologne avec « Heart » une œuvre de Louise Bourgeois (n’oublions pas qu’elle était française avant que les Américains ne se l’approprient) ; Victoria Miro, Londres, avec Isaac Julien ; Emmanuel Perrotin, Paris, avec Piotr Uklanski ; Thaddeus Ropac, Paris, avec Richard Deacon ; Kamel Mennour, Paris, avec Lili Reynaud-Dewar ; Lelong Paris avec Nancy Spero, Jaume Plensa… On ne peut tous les citer.
Je voudrais garder pour la fin, la présence captivante des latinos -américains, qui sont là avec onze galeries pour le Brésil, quatre pour le Mexique, deux pour la Colombie, deux pour l’Argentine dont la galerie Ruth Benzacar de Buenos- Aires qui fait depuis quarante ans le travail courageux de ne montrer pratiquement que des artistes argentins. Je vous parlerai dans mon prochain bulletin de l’un deux, Marcos Lopez, qui a en ce moment une exposition à la galerie Mor-Charpentier, 8 rue Saint-Claude, Paris 3ème.